Chansons de trouvères
Au 12e et 13e siècle, l’art des troubadours fleurit en Occitanie avant de se répandre au nord, où de nouveaux poètes s’emparent de cette matière poétique, perpétuant ainsi la tradition.
Les trouvères, dans le sillage des troubadours, diffusent leurs chants amoureux de cour en cour et participent ainsi à leur tour à la construction de l’imaginaire courtois médiéval.
Au Douz tens nouvel convoque les trouvères de nos régions et explore les méandres de la production musicale et poétique des compositeurs situés au nord de la Loire au 13e siècle.
Écrites en langue d’oïl, ancêtre de notre français moderne, les œuvres que l’ensemble Céladon a choisies évoquent aussi bien la figure de la Dame inaccessible qu’il convient de louer que celle de la petite paysanne que l’on courtise avec nettement moins de délicatesse.
Entre chansons à la Vierge, chansons de toile, sottes chansons ou chansons à refrain, c’est tout un monde, à la fois courtois, coloré et festif, qui s’exprime à travers les compositions de Gace Brulé, Gautier de Coincy, Thibaut de Champagne ou encore de la trouveresse Maroie de Diergnau.
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Paulin Bündgen, contre-ténor & direction artistique
Clara Coutouly, soprano
Nolwenn Le Guern, vièles à archet & guiterne
Florent Marie, luth médiéval
Gwénaël Bihan, flûtes & chifonie
Caroline Huynh Van Xuan, organetto
Ludwin Bernaténé, percussion